Par id3tech
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Vendre une maison, y’a rien là, diront certains. Pourtant, il faut avoir tenté l’exercice pour savoir que ce n’est pas si simple. Avec la complexification des transactions, un courtier immobilier devient d’ailleurs un pilier primordial dans le bon déroulement du processus d’achat ou de vente d’une propriété.  

Une formation béton  

Si plusieurs se sont improvisés vendeurs de maisons par le passé, c’est une tout autre histoire aujourd’hui. Pour pouvoir exercer sa profession, le courtier immobilier doit suivre une formation sanctionnée par le Collège de l’immobilier, ou un autre établissement reconnu, et réussir un examen pratique de deux jours dispensé par le régulateur de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec [OACIQ]. Tous les courtiers immobiliers doivent également suivre une formation continue tout au long de leur carrière pour maintenir leur certification.    

Les qualités d’un bon courtier immobilier  

«Le courtier est là pour guider son client dans toutes les étapes, comme le fait un chef d’orchestre, illustre Nathalie Bégin, présidente du conseil d’administration de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec [APCIQ]. À l’aide de ses compétences, de son expertise du marché immobilier et de son réseau de contacts, il peut bien conseiller son client dans le choix des différents experts qui vont interagir non seulement au moment de la transaction, mais également pour toute question relative à la propriété, que ce soit pour des travaux, de la déco ou l’inspection d’un drain français, par exemple.» 

Avec la complexification des transactions, un courtier immobilier devient d’ailleurs un pilier primordial dans le bon déroulement du processus d’achat et de vente d’une propriété.

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Avec la complexification des transactions, un courtier immobilier devient d’ailleurs un pilier primordial dans le bon déroulement du processus d’achat et de vente d’une propriété.
 
Le courtier immobilier est bien évidemment un fin négociateur. Comme tout peut arriver pendant les négociations, il doit aussi posséder un bon sens de l’anticipation. Pour bien comprendre les besoins de son client, le courtier se doit d’être à l’écoute, de faire preuve d’empathie et de patience. Son oreille attentive lui permet donc de bien conseiller son client selon chacune des situations.    

Un bon courtier ne compte pas ses heures – qui sont longues. Impossible de travailler seulement du lundi au vendredi de 9 à 5. Il faut être disponible pour les clients à d’autres moments que lorsque ces derniers sont au boulot. De plus, il peut arriver que les clients soient dans un autre pays, ce qui peut entraîner l’utilisation de certaines technologies.    

Bien que la formation continue soit obligatoire, le courtier immobilier est curieux de nature et doit chercher à s’améliorer constamment dans le but d’augmenter ses compétences, sans que cela lui soit imposé. «Il ne suffit pas de vouloir faire ce travail, il faut être passionné par le milieu de l’immobilier», conclut Mme Bégin.   

 

Source: journaldequebec.com

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